Sophie Béjean rectrice de région académique se félicite du succès remarquable obtenu, au sein de la région académique Occitanie, par le projet Comètes (COmpétences et MEtiers pour l'ESpace), lauréat au 16 juillet 2024, pour un montant de 20 M d’euros dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt « compétences et métiers d’avenir » (AMI CMA), pour sa priorité n°9 « prendre toute notre part à la nouvelle aventure spatiale ».
Cette dotation représente l’un des taux de financements les plus importants dans le cadre de l’AMI CMA et un atout précieux au profit de la région Occitanie, qui constitue le 1er bassin d’emploi européen en termes d’aéronautique et de spatial (40% des emplois des secteurs aéronautique et spatial à l’échelle nationale et 25% des emplois européens).
Le projet s’inscrit dans un processus partenarial continu, gage de pertinence et de robustesse, dans la mesure où il se fonde sur les préconisations du Diagnostic Aéronautique Compétences Sud-Ouest (DACSO), lauréat dans le cadre de l’AMI CMA en novembre 2022, qui avait été porté par le pôle Aerospace Valley et auquel la région académique avait contribué via la direction régionale académique de la formation professionnelle, initiale, continue et de l’apprentissage (DRAFPICA) ainsi que les campus et métiers des qualifications d’excellence aéronautique et spatial (siège à Blagnac) et industrie du futur (siège à Decazeville).
Crédit photo : Fondation Van Allen
Le projet se révèle particulièrement ambitieux dans la mesure où, porté par l’Université de Toulouse, il a été co-construit en collaboration avec 25 partenaires présents dans cinq régions, avec une forte implication du Groupe ISAE, des Universités et Centres Spatiaux Universitaires, des Régions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine ainsi que d’acteurs industriels de premier plan.
En s’appuyant sur les formations préexistantes d’enseignement scolaire et d’enseignement supérieur qu’il colorera et complètera par de nouveaux parcours d’excellence, il vise à répondre aux forts enjeux de recrutements dans les années à venir, induits par les mutations du secteur spatial au titre du « Nouvel Espace » procédant d’enjeux stratégiques civils et militaires majeurs.
Dans le cadre du projet seront déployées des actions visant à élargir, diversifier et féminiser les publics apprenants via différentes voies d’accès aux métiers du spatial, mais aussi à adapter et renforcer l’offre de formation initiale du baccalauréat au doctorat dans les thématiques clés tout autant que renforcer l’offre de formation continue pour favoriser les mobilités interindustrielles.
Crédit photo : Jean-Michel MART
Ce projet pourra s’appuyer sur des avancées particulièrement innovantes telles qu’une constellation de nano-satellites-école et un portefeuille de solutions digitales. Ces solutions innovantes sont de manière très intéressante développées notamment avec l’appui des centres spatiaux universitaires de Montpellier et de Toulouse ainsi que de l’École de l’Air et de l’Espace. A partir de ces outils, se structurera un dispositif de formation par projet aux métiers de l’ingénierie des systèmes spatiaux dans le cadre desquels un simulateur d’opérations spatiales et des jumeaux numériques pourront être utilisés.
Les actions de formation de Comètes seront doublées d’une sensibilisation aux enjeux environnementaux. Le projet visera également une sensibilisation large du public aux opportunités métiers mais aussi aux enjeux majeurs afférents au spatial (dont ceux de souveraineté et de sécurité).
Par ses dispositifs de formation et d’attractivité, le projet entend
- sensibiliser 360 000 personnes, dont 220 000 personnes au titre des 4 piliers :
- « Éveiller pour sensibiliser au Nouvel Espace » : 207 000 jeunes
- « Attirer vers les métiers du Nouvel Espace » : 9 000 jeunes
- « Féminiser et Diversifier pour un secteur plus inclusif » : 2 250 jeunes issus de milieux défavorisés et filles
- « Accélérer pour préparer la nouvelle génération de talents » : 1 575 futurs apprenants - former (via la création préalable d’une communauté de 540 formateurs-professeurs des écoles et du secondaire, enseignant-chercheurs, médiateurs) 13 500 apprenants dont plus de 8 500 réparties par niveaux de diplômes suivants :
- dont bac à bac+3 : 3 600 diplômés
- dont bac+5 : 1 800 étudiants de masters créés (propulsion)
- dont bac+5 : 450 ingénieurs INSA / volet communication optique
- dont CSU : 2 700 apprenants dont bac+8 : 20 thèses
Mise à jour : novembre 2024